Comment un magazine de jeux vidéo est devenu le troisième titre au monde

The Game Informer cover Feb 2018

Le troisième magazine le plus diffusé dans le monde est un… magazine de jeux vidéo. Le succès de The Game Informer peut paraître surprenant pour beaucoup de gens, mais le modèle d’affaires, le focus sur différentes consoles et la puissante communauté en ligne expliquent beaucoup de choses…

Le troisième magazine le plus diffusé dans le monde, avec un tirage de 18,1 millions d’exemplaires. C’est ça The Game Informer, une publication dédiée aux jeux vidéo lancée en 1991 ‘seulement’. Avec cette troisième place, le magazine n’est précédé que par les deux publications des Témoins de Jéhovah (La Tour de Garde et Réveillez-vous !).

The Game Informer cover

A l’image de ses deux ‘concurrents’, The Game Informer ne réalise toutefois pas ce chiffre que via le mode payant. Un abonnement est en effet compris dans le programme de fidélité du détaillant GameStop. A côté de cela, on a aussi le possibilité de prendre un abonnement numérique ou papier.

Au niveau du contenu, The Game Informer propose ce que l’on pourrait attendre : des critiques et l’actualité ayant trait aux jeux vidéo et aux consoles. Contrairement à beaucoup d’autres publications dans la catégorie, le titre est dès lors ‘console independant’.

Comme c’est le cas pour plusieurs autres mensuels, le premier numéro de l’année est placé sous le signe de l’année écoulée. C’est en effet alors que sont annoncés les ‘Top 50 Games of Last Year’. Il est toutefois frappant de constater qu’il n’existe pas de classement. Par contre, il y a des prix spéciaux, par exemple pour ‘ Game of the Year’. Le numéro est invariablement un objet de collection générant de jolis chiffres de vente.

Bien sûr, un magazine de jeux vidéo ne peut se passer d’un site. Celui-ci existe déjà depuis 1996 (!), mais malgré sa riche tradition, on peut difficilement le taxer de spectaculaire. Au cœur du succès se trouve toutefois la communauté. Par le biais de sections comme ‘User blogs’ et ‘Forums’, où les abonnés discutent entre eux de jeux et échangent des tuyaux, c’est elle la force motrice derrière le succès de ce magazine.

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