Pour mémoire : il y a deux ans, l’étude d’audience CIM a été remaniée en profondeur. Depuis septembre 2013, on ne se limite en effet plus à la seule audience papier ; on publie aussi les audiences digitale (la version numérique du magazine) et totale (total brand – la somme des audiences papier et digitale augmentées de l’audience du site Web), et ce deux fois par an.
La quatrième vague révèle que les magazines parviennent toujours à captiver un grand nombre de lecteurs. » Malgré une diminution, le reach des magazines reste énorme « , dit Bernard Cools, Deputy General Manager de Space et président de la Commission Technique Audience Presse du CIM. » A l’heure du digital, de la 3G et de la 4G, le média magazine reste majoritairement papier et continue à cumuler dans certains cas des audiences supérieures à un million de lecteurs⦠»
Si l’audience papier a difficile à se maintenir, il existe une exception notoire : le lectorat moyen des magazines francophones présente une tendance légèrement positive.
Cette tendance positive ressort clairement pour la version digitale des magazines. L’audience numérique engendre une croissance de 12 % de l’audience nette moyenne du média.
Ce que confirme l’étude antérieure, c’est que la lecture numérique est surtout le fait de lecteurs plus jeunes. » Des trentenaires typiques « , dixit Bernard Cools. Et ce, tandis qu’en âge les ‘lecteurs papier’ se rapprochent davantage du Belge moyen.
Bref, grâce à l’audience digitale, le lecteur moyen des magazines rajeunit. Voilà qui ravira sûrement l’annonceur ‘moyen’.