Gal-dem, la lutte pour l’égalité

En ces temps où le racisme et la discrimination sont en recrudescence, tout le monde se doit de prendre position. Les magazines et les journalistes jouent un rôle important dans la façon dont sont appréhendés ces concepts. Le périodique britannique gal-dem s’attaque à la discrimination dans son propre secteur.  

En Grande-Bretagne, 55 % des journalistes sont des hommes. C’est ce que révèle une étude de City University London menée en 2016. Un échantillon de la KU Leuven, datant de cette même année, démontre qu’en Belgique ce chiffre est encore supérieur : 36,5 % seulement sont des femmes. Par les temps qui courent, cela devrait tout de même faire froncer les sourcils. Les chiffres grands-bretons retraçant l’origine ne sont pas roses non plus : 0,4 % est musulman et 0,2 % de couleur. Le contraste avec les 94 % de journalistes britanniques blancs ne peut être plus grand. Aux Etats-Unis, 21,9 % des journalistes seulement sont d’origine différente. Ce qu’il faut faire est clair et évident : diversifier en matière de journalisme.

Le magazine britannique gal-dem s’y prend à sa façon. Gal-dem lutte pour l’égalité en faveur des journalistes de couleur féminins et non-binaires en stimulant la collaboration avec elles et eux. Du fait qu’il existe toujours beaucoup de sexisme, racisme, transphobie et autres préjugés, il leur est en effet plus difficile de percer dans le secteur journalistique.

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C’est justement pour cette raison que gal-dem veut donner une chance à ces journalistes en leur offrant la possibilité d’écrire leurs propres articles, de faire leur propre récit et de publier ce récit afin d’inspirer d’autres gens. C’est en effet la seule façon d’assurer qu’ils seront correctement représentés dans et  par les médias.

À bas les ismes et les phobies

Les articles rédactionnels de gal-dem ne sont pas dénués d’ismes et de phobies. Que du contraire. Chaque article en regorge et constitue une accusation à leur encontre. Le magazine se fixe dès lors un objectif bien précis. « Notre journalisme et notre travail créatif ont pour but de susciter le débat, de changer le ton des discussions, de créer de nouveaux modes de pensée et de contribuer à des mouvements sociaux. » Gal-dem n’est ni plus ni moins qu’un magazine doté d’une mission.

Il n’y a toutefois pas que dans ses textes que gal-dem dénonce la discrimination. Ses illustrations aussi reflètent le message du magazine, des clichés de portraits artistiques aux illustrations dessinées à la main. Les versions imprimée et digitale font toutes deux appel à ces illustrations pour muscler leur message.

Le magazine laisse cependant aussi de la place à des contenus plus légers. Dans ses pages, on discute de culture et de lifestyle, la mission du titre n’étant toutefois jamais bien loin.

Liv Little

Liv Little est la femme géniale qui, pas à pas, a veillé à réaliser la mission. Frustrée par le manque de diversité à l’université, elle a fondé gal-dem. Le magazine a démarré en 2015 avec une version print annuelle bénéficiant d’un tirage de 1.000 exemplaires. Depuis, le titre est passé à la vitesse supérieure. De nos jours, il emploie ainsi plus de 70 femmes et dispose d’une base d’opérations internationale. En 2016, la BBC a même repris Liv Little dans son classement des 100 femmes les plus influentes. Pas mal pour une femme de 27 ans, non ?

Pour les annonceurs, il s’agit toutefois de rester sur ses gardes. Faire de la publicité dans des magazines comme gal-dem n’est pas simple. En tant que marque, on ne s’y décide en outre pas uniquement parce qu’on cherche à participer à la discussion. N’agissez donc pas par pur opportunisme, mais réfléchissez à l’ADN de votre marque. Si marque et magazine sont assortis, vous ne pourrez qu’en bénéficier. Sinon, la punition suivra bien vite.

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