Glamour existe aux Etats-Unis depuis 1939. Le magazine de mode est un produit de Condé Nast Publications et s’appelait à l’origine Glamour of Hollywood. Dans son pays d’origine, il séduit aujourd’hui 9,7 millions de lecteurs (print), plus de 11 millions de visiteurs uniques et plus de 14 millions de followers sur les diverses plateformes de médias sociaux que compte l’enseigne magazine.
Il est frappant de constater que Glamour n’a fait ses débuts internationaux que relativement tard. Ce n’est qu’en l’an 2000 qu’il s’est aussi lancé sur le marché en Grande-Bretagne, originellement au format de poche, à la mode à l’époque. Depuis, Glamour s’est ouvert les portes de 16 pays, généralement en tant que mensuel. Il existe aussi une version en espagnol pour les pays de l’Amérique du Sud. Chez les marchands de journaux belges, on retrouve les versions française et néerlandaise.
Côté contenu, Glamour encourage les femmes à être elles-mêmes. ‘Honnêtes, authentiques et formidables’, comme l’évoque le titre même. ‘Et sur toutes les plateformes’, ajoute-t-il. Ce qui est plutôt à prendre au sens littéral. Même si l’âge moyen des lectrices dépasse de peu les 30 ans, Glamour doit surtout son afflux aux adolescentes et aux jeunes femmes, qui apprennent à gérer la beauté.
C’est ce qui explique aussi le choix de miser pleinement sur les médias sociaux et les nouvelles technologies (14 millions de followers, ça ne se mérite pas comme ça). Les exemples sont légion. Nous en avons retenus deux.
Primo, il y a l’appli Glamour Beauty.TV. Celle-ci est liée à la version néerlandaise du magazine et fournit de l’inspiration et de l’information autour des tout derniers produits.
Glamour va aussi loin dans ce sens. Les vidéos sont en effet interactives et peuvent être achetées d’un simple clic. Pour cela, la marque magazine a entamé une collaboration avec le site e-commerce Wehkamp. En neuf mois, l’appli a été consultée par 230.000 utilisateurs au total.
En guise de second exemple, citons l’édition UK. Celle-ci a en effet récemment opté pour une approche ‘digital first’. Ce choix a eu pour conséquence que Glamour ne paraît désormais plus que 2 fois par mois sur papier, mais que grâce à l’accent accru sur l’on-line et le social, les annonceurs peuvent aussi être mieux servis. Pour pouvoir faire plus avec la data et hausser le niveau de la publicité native, on a également procédé à la fusion de la rédaction et du département commercial. Voilà une décision tout de même remarquable…
Autres magazines sous le feu des projecteurs:
- Un magazine de rock avec un propre site de rencontres
- Oh! my mag : quand les URL deviennent aussi des titres magazine
- Culture Magazine glorifie le style de vie lié au cannabis
- Linda. Histoire d’un succès
- Comment un programme TV et un magazine peuvent parfaitement aller de pair
- Rockstr, à la frontière entre gratuit et payant
- Tom Tom Magazine, à l’attention exclusive des femmes batteurs
- The Atlantic, du journalisme pur et dur d’outre-Atlantique
- Local Wolves, un regard sur l’Amérique créative