Le trafic via les médias sociaux

La plupart des éditeurs de presse magazine et quotidienne enregistrent moins de 10 % de trafic direct sur site, tandis que la part des clics ( ‘click-throughs’) via les médias sociaux croît très rapidement et est même supérieure à celles des moteurs de recherche (source : Shareaholic). De Persgroep rapporte 30 % de trafic via le référencement sur les médias sociaux en 2014, tandis que 22 % seulement s’est fait via les moteurs de recherche (23 % directement vers des applis et 14 % directement vers des sites Web). Le taux de clic au départ des médias sociaux a augmenté de 179 % depuis 2013.

Cette tendance a entraîné le ‘désassemblage’ des quotidiens et des magazines en histoires, photos et autres éléments individuels. C’est une évolution que l’industrie de la musique avait déjà subie précédemment.

2015 est l’année des accords entre plates-formes de médias sociaux, tels que ceux qui lient Facebook et Snapchat d’une part, et des sociétés média d’autre part. Il est à espérer que ces dernières auront retenu la leçon des accords Apple/iTunes, car au bout du compte le profit réel pour toutes les parties réside dans les données.

Jeff Jarvis, analyste média et blogueur pour Buzzmachine.com, le formule comme suit : « But keep in mind where the real value is: in the relationship, in knowing what people — individuals and communities, not a faceless, anonymous mass — need and want and know so you can give them relevance and value and so they will give you greater usage, engagement, attention, loyalty and advertising value in return. »

Au bout du compte, les éditeurs qui perdent leur accès aux données utilisateurs perdent tout. Highest ranking publishers among social referrals

 

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