Marcel Vanthilt :  » Dans le tsunami d’informations, les magazines sont indispensables « 

L’animateur de MAGnify 2022 est une fois de plus Marcel Vanthilt, visage connu de la télévision et musicien. En 2019, nous l’avons interrogé sur ses habitudes de lecture et sur la façon dont il a vu évoluer les magazines musicaux. Une récapitulation.

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De quel œil voyez-vous le média magazine ?

Les magazines sont indispensables dans le tsunami d’informations, de flashs d’actualité, d’infos de dernière minute et de nouvelles ‘fast-food’ qui déferlent actuellement sur nous. Pour cadrer tout ça, on a grand besoin d’informations de fond et d’analyses, que seuls les magazines et les journaux du week-end peuvent fournir.

J’ai grandi au sein d’une famille sociale. Nous avions un journal – la Volksgazet – et un hebdomadaire – ABC –. L’information était tendancieuse, ce qui fait que nous n’entendions qu’un seul son de cloche. La ‘fake news’ est donc de tous temps, mais de nos jours les magazines sont à peu près les seuls à encore inspirer de la confiance.

Quels magazines lisez-vous ?

Avec ses trois titres réunis en un seul package, Knack a de l’or entre les mains. En outre, je lis un tas de magazines musicaux, tels qu’Uncut, Q Magazine, Mojo et Oor, ainsi que des magazines dédiés aux voitures classiques. Bref, de vrais magazines de niche.

Je me souviens de la venue de Q Magazine. C’était la première fois qu’un magazine musical avait l’air plutôt ‘stylé’. De nos jours, chaque genre a son titre… Ce qui est aussi génial, ce sont les CD qu’ils offrent en prime. Ils deviennent ainsi pour moi un guide et une source d’inspiration.

Avez-vous une anecdote mémorable à nous raconter ?

À l’époque, quand je travaillais chez MTV et que la chaîne était diffusée partout en Europe, les journalistes se bousculaient au portillon pour me faire des interviews presque chaque jour. Après une série d’entretiens, ça a commencé à me lasser et je me suis mis à fabriquer des réponses de toutes pièces. Je ne serais donc pas surpris d’apprendre qu’il a été dit dans quelque magazine finlandais que c’est comme facteur que j’ai traversé la Manche pour me retrouver à Londres… De la ‘fake news’ avant la lettre, donc…

Marcel Vanthilt portrait Marcel Vanthilt

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