The Makers of Magazines : Steve Vandenabeele

Steve Vandenabeele, Roularta

Les déclinaisons du média magazine sont le fruit du travail d’une rédaction et d’un département graphique, mais dans les coulisses des dizaines d’autres profils se démènent, eux aussi, pour en faire un produit solide et durable. Et tout commence par un accueil chaleureux… Qui ne connaît pas Steve Vandenabeele, maître d’hôtel et veilleur de nuit chez Roularta à Zellik ?

Un homme à tout faire. Voilà sans doute la meilleure description que l’on puisse faire de Steve Vandenabeele, qui travaille chez Roularta depuis plus de 25 ans déjà. À l’heure de midi, il veille en maître d’hôtel à ce que la restauration lors des déjeuners d’affaires, des réunions et des événements se déroule sans anicroches. Le soir, il assure la permanence, tant au téléphone qu’à l’accueil.

« Le soir, bon nombre de formations et de réunions ont lieu dans ce bâtiment », dit-il. « Là aussi, je m’occupe du catering : café, eau, sodas, sandwiches ou salades. Et si des problèmes techniques se posent, je suis en stand-by pour les résoudre. »

Serviabilité en personne

Bref, Steve a pour mission de créer les meilleures circonstances pour quiconque participe à une réunion ou formation chez Roularta à Zellik. Il semble vraiment fait pour ça. Si vous l’avez déjà rencontré, vous n’aurez pas oublié sa serviabilité.

Les différentes ‘casquettes’ qu’il porte font aussi que Steve Vandenabeele fait partie de deux équipes distinctes : le team d’accueil et le personnel de cuisine. À Zellik, il s’agit de huit personnes au total.

Un quart de siècle

Ses rôles, Steve les remplit entre-temps depuis exactement 26 ans. Plus d’un quart de siècle, donc. Il a débuté l’année où Roularta a repris Steps, le magazine lifestyle gratuit de Malines, et l’a déployé dans toute la Flandre, l’année aussi de la reprise de Télépro… et de la production du premier CD-Rom par l’éditeur.

C’est clair : Steve Vandenabeele a vu changer beaucoup de choses dans un monde média belge dans lequel, durant toutes ces années, son employeur a joué un rôle de premier plan. « J’ai le sentiment que Roularta reste très attentif aux nouvelles évolutions technologiques et que l’entreprise s’adapte constamment pour mieux évoluer, plus rapidement aussi », dit-il à ce sujet.

Besoin de beaucoup de monde

En ces temps digitaux, il ne voit cependant pas disparaître le papier. « La révolution numérique dure depuis de nombreuses années déjà », lance-t-il, « mais je ne vois pas disparaître le papier. Tant les magazines que les sites Web continueront à évoluer, mais ils resteront liés les uns aux autres. L’un ne peut se passer de l’autre. »

Ce monde des magazines continue à fasciner Steve au plus haut degré, même après 26 ans. « C’est fantastique, tous les contenus et informations divers qu’on trouve dedans et à quel point l’aspect tactile reste spécial… mais le plus spécial, à mes yeux, c’est tout de même le degré de passion dont doit faire montre un nombre invraisemblable de gens pour continuer à leur insuffler la vie. C’est l’aspect le plus mésestimé des magazines de qualité. »

Steve Vandenabeele, Roularta Steve Vandenabeele, Roularta

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